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La chèvre et le chou
Une chèvre subtile
Il s'agissait près de
l'herbage
Nenni, fit-il, nenni,
c'est dans la bedaine des dames
Pourtant, croyez-vous,
fait l'intrigante chèvre,
Jean Pierre Rosnay
plus que souvent ne sont les chèvres
qui par ailleurs n'ignorait rien
du destin de sa sœur Seguin
voulant comme elle et sans dommages
éprouver de la liberté
décida de ce plan
D'un champ de choux verts et pommés
Un champ de rêve en vérité
Qui excitait sa convoitise
et qu'un vieux berger protégeait
Les bergers sont d'une bêtise
Tiens ! dit-elle
(car elle maniait fort bien la langue humaine)
J'ai ouï dire par maints côtés
que les enfants des hommes naissent au creux des choux
Le berger s'exclame et tout en confidence
croyant déniaiser l'encornée :
Que l'on trouve
les nouveau-nés !
tenez, et regardez plutôt
Il ouvre un chou et satisfait proclame
qu'il n'y a là que chou
peut-être celui-ci ?
Celui-ci, celui-là, vos histoires tiennent du rêve.
Tenez, regardez mieux
et il récidiva.
En un clin d'oeil, le champ fut dévasté.
D'enfant, ils n'en trouvèrent qu'un
Un tout petit rouquin
Mais la chèvre subtile, vous l'aviez deviné,
s'offrit un déjeuner...
De prunes et de myrtilles.