Monument en hommage à Pasteur situé à Chartres
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La Beauce a longtemps connue une tradition d'élevage de moutons.
Les grosses fermes avaient en général un troupeau de moutons. La race la plus répandue à été longtemps la "Berrichonne".
Le troupeau restait l'hiver en bergerie.
| Avant 1881, les moutons mouraient en grand nombre, décimés par une maladie appelée anthrax ou charbon, car les animaux atteints vomissent du sang, noir comme cette matière. Les champs de certaines fermes, victimes d'une très forte mortalité, sont même considérés comme maudits. La découverte du vaccin par Louis Pasteur, va stopper net les ravages de cette maladie. Aussi, à sa mort, médecins et vétérinaires d'Eure-et-Loir lancent une souscription destinée à perpétuer le souvenir des travaux du savant dans les environs de Chartres par la construction d'un monument. |
Monument en hommage à Pasteur situé à Chartres |
La tonte des moutons
Les tondeurs passaient de ferme en ferme pendant le mois de mars.
La laine
Les draperies de Romorantin, fournisseurs de l'armée étaient de gros consommateurs de laines de la région.
En 1836, dans l'ouvrage "La France, description géographique, statistique et topographique" il est cité que :
A Voves existe une fabrique de bas, bonnets et gilets de laine au tricot qui emploi près de 2000 femmes tout au long de l'année, sauf pendant la moisson.
A Janville, 3000 femmes et enfant sont employés à tricoter de la laine par des fabricants de Pussay.
A Orgères existe une fabrique de bonneterie travaillant essentiellement à l'aiguille la toque de Tunis.
Après la moisson, les moutons
parcouraient les chaumes pour
brouter l'herbe restante
et se lançaient dans une boulimie de "achers", qui hélas des fois se terminait
par la mort d'une brebis trop gourmande qui avait échappé à la surveillance du
berger.
Le berger surveillait son troupeau appuyé sur sa "houlette", sorte de grande canne avec un crochet qui servait à attraper les moutons par le jarret et un support plat en partie basse qui servait à lancer très loin un bout de terre sur les moutons qui s'éloignaient trop du troupeau. Cela économisait les chiens.
La nuit le troupeau était parqué derrière des claies en bois. Et depuis sa cabane roulante le berger surveillait son troupeau.
A côté des troupeaux
il y avait le chien "berger beauceron"
Le berger de Beauce est un chien rustique et puissant, Colette l’appelait, ce "gentilhomme campagnard" , c'est un extraordinaire chien de troupeaux. C'est au XIIIe siècle, suite à l'évolution de l'agriculture, que ce type de chiens de berger se développe avec une fonction de conduite des troupeaux. Une description des "chiens de plaine" est établie par l'abbé Rozier en 1809, dans son "Cours d'agriculture." Il peutfaire ses 120 km au trot dans la journée pour contenir un troupeau en train de brouter selon la vieille méthode du "pré au carré".
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"l'annonce aux bergers" Thermes de Cluny XII° siècle |
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