C'est où le moulin de Chauffour ? Évolution de la coiffe beauceronne Ça s'est passé près de chez nous Quel temps fait-il chez nous ?
Cette page a été mise à jour le 06-11-2012
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Chanson du bléPoésie de Gustave Chouquet. Musique de Aloys Klein 1869
Au mois d'avril après la neige, Après les froids d'un sombre hiver ; Dans les sillons que Dieu protège, Le blé se montre haut et vert. Au laboureur dans l'indigence. Sans cesse il dit ce doux refrain : Ouvre ton cœur à l'espérance, Je te promets bientôt des grains. Ouvre ton cœur à l'espérance, Je te promets bientôt des grains.
Quand la moisson devint prochaine, Ondulant au souffle du vent, Qu'il est beau de voir dans la plaine, Un champ doré de blé mouvant ; Les épis chantent en cadence, Au paysan ce doux refrain : Ouvre ton cœur à l'espérance, Des lourds épis sort le bon grain. Ouvre ton cœur à l'espérance, Des lourds épis sort le bon grain.
Aux mois d'hiver lorsque dans l'aire, On étend les gerbes de blé, Sous le fléau du mercenaire, Le grain sort comme centuplé; Au laboureur rêvant l'aisance, Chaque grain dit ce doux refrain : Ouvre ton cœur à l'espérance, Farine blanche fait bon pain. Ouvre ton cœur à l'espérance, Farine blanche fait bon pain.
Ainsi toujours du blé s'envole, Soit dans la grange ou dans les champs, Comme une céleste parole, Ou comme le plus doux des chants, Car le blé c'est la providence de l'artisan, du moissonneur ; Et plein de foi, le cœur s'élance, Gerbe de blé, jusqu'au Seigneur. Et plein de foi, le cœur s'élance, Gerbe de blé, jusqu'au Seigneur.
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