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Cette page a été mise à jour le  08-11-2012

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1906 rentrée des betteraves à la distillerie

1911 arrachage des betteraves

par traction mécanique de la Locomobile-Treuil

 

 

 

 

 

 

1911 arrachage des betteraves

par traction mécanique de la Locomobile-Treuil

1911 Locomobile-Treuil

 
1917 récolte des betteraves

1917 binage des betteraves

 

1920 enlèvement des betteraves

 

1922 livraison des betteraves1922 livraison des betteraves

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1923 binage des betteraves

 

1923 livraison des betteraves

     

 

1924 annonce faite en janvier :

Le comptoir de vente des graines de betteraves, 110, 116 rue de l'Hôpital-Militaire à Lille, est autorisé à livrer aux sinistrés, comme indemnité en nature, à valoir sur les dommages de guerre, des graines de betteraves à sucre à prélever sur la livraison effectuée par l'Allemagne à titre de réparation.

Ces graines sont des variétés suivantes : Klein Wanzleben, Gebrûder Dippe, Heinr. Mette, Schreiber, Dr Bergmann Strandès Sperling (anciennement Ziemann), Braune, Heine, Knauer

 

1928 Chargement des betteraves

     
1933 charroi de betteraves    
     

La grande question de 1928 : Verrons-nous, quelque jour, la sucrerie ambulante ?

L'extrême concentration industrielle devient anti-économique et surtout anti-sociale.

Nous avons toujours eu dans l'idée qu'il devait être possible de faire à domicile du sucre de betterave ou, au moins, du sirop, qui serait exporté en fûts.

On nous objectait que l'extraction su sucre ne serait pas parfaite. Cela n'a pas beaucoup d'importance à la ferme, où la matière première n'est grevée que de peu de frais de transport et où le bétail profite du sucre, à tel point qu'on rachète pour lui des mélasses.

A vrai dire, les procédés habituels de la sucrerie, basés sur la défécation par la chaux et l'acide carbonique, étaient peu employables, surtout avec les appareils semi-fixes que nous rêvons.

Mais un nouveau brevet anglais nous laisse quelque espoir.

En chauffant à sec les cossettes de betteraves sortant du coupe-racines et les tenant quelque temps à la température de 100 degrés, on obtient la coagulation, le "racornissement" des matières albuminoïdes si gênantes pour la défécation.

 

Sans refroidir, on extrait de suite le jus sucré avec une quantité minimum d'eau permettant d'obtenir un jus très concentré, aussi pur qu'avec l'emploi de la chaux suivie de carbonatation.

On ajoute tout de même une petite quantité de chaux pour alcaliniser le liquide, toujours sans changer la température.

Il reste à filtrer le sirop sur de la terre d'infusoires et du noir animal, afin de le rendre limpide et incolore.

Le sirop peut être "cuit", c'est-à-dire concentré par évaporation. mais c'est là un travail plutôt industriel.

Il est évident qu'avec des appareils de faible format et des chaudières discontinues, le rendement du combustible et de la main-d'œuvre sera moindre qu'en usine.

Mais c'est une industrie d'hiver. Elle peut tenir contre la grosse industrie, de même que tiennent les distillateurs ambulants.

En outre, le combustible sera le plus souvent le bois récolté sur la propriété, transporté à temps perdu par les bœufs, qui consomment les pulpes désucrées.

Il est possible aussi que de pareils procédés étendent vers le sud l'industrie sucrière. De plus beaucoup de sucre cristallisé est actuellement remis en solution. Pourquoi ne pas l'employer à l'état de sirop, même pas très blanc, quand il s'agit, par exemple, de confiserie ou même du sucrage des boissons comme le café.

Attendons donc le résultat des expériences qui sont en cours, pour être fixés sur les avantages de cette fabrication.

Signé : Pierre Larue Ingénieur agronome