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Cette page a été mise à jour le  06-11-2012

 

Et revoilà le blé OGM

 

 

Parmi les grandes plantes nourricières de l'humanité, le blé est l'une des rares à avoir résister à la transgenèse. Mais plus pour longtemps.

L'an dernier, Monsanto, le géant des biotechnologies, a racheté "WestBred LLC", un semencier de blé du Montana. Il n’en fallait pas plus pour que Monsanto se relance dans la recherche et le développement d'un blé OGM. En 2003, après une révolte internationale, Monsanto avait renoncé à ce projet.

Récemment, des lobbyistes céréaliers et meuniers dont la puissante"North American Millers' Association", du continent nord-américain ont lancé un manifeste en faveur de la recherche sur le blé transgénique.

 

Alors que le maïs transgénique entre insidieusement dans l'alimentation humaine par l'ingestion par les animaux, sur le sujet aussi sensible que le blé, base même de notre alimentation, le marché serait-il prêt à s'alimenter en blé OGM ?

 

Pourquoi le blé OGM n'existe-t-il pas encore ?

  • Les agriculteurs nord-américain craignent que de grands marchés, comme celui de l'Europe, où les réticences aux OGM sont plus vives, leur ferment la porte si le blé qu'ils ont à offrir est transgénique.

  • A ce jour, dans la plupart des grands pays producteurs, le développement des variétés de blé et leur propriété intellectuelle sont demeurés publics. Les agriculteurs peuvent donc conserver une partie de leur récolte pour les semis de l'année suivante. Cela rend les investissements privés peu attrayants pour les multinationales, qui réalisent leurs profits avec de la semence que les agriculteurs doivent payer chaque année.

Mais voilà que le blé perd du terrain au profit de cultures transgéniques, dont les rendements et les résultats financiers ont largement profité des progrès de la transgenèse.

La multinationale suisse Syngenta  avait interrompu ses recherches alors qu'elle était sur le point de réussir un blé OGM résistant à la fusariose.

En Australie, les graves problèmes de sécheresse poussent le gouvernement à investir lui-même dans la recherche d'un blé OGM résistant à la sécheresse.

La Chine envisage aussi de développer un blé OGM, pour nourrir sa propre population.

 

A suivre