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Cette page a été mise à jour le  21-11-2012

 

La chanson du meunier André Chenal

De la route d'Orléans,

Je possède un moulin rustique,

Il me vient de mes grands parents,

C'est mon héritage unique,

Mais je ne suis pas un envieux,

Et plus que les grands de la terre

Dans mon moulin je suis heureux

Et là je nargue la misère !

 

Refrain

Tourne, tourne, mon vieux moulin.

Tourne gaiement sur la colline

Ta meule moudra la farine

La farine blanche du pain,

Qui fait le sang du genre humain.

 

C'est là que je vis jour et nuit

A côté de la meule ronde

Je préfère son joyeux bruit

A tout le vacarme du monde !

Par ma lucarne, sans façon,

J'aime à contempler la campagne

En chantant gaiement ma chanson

Que l'orgue des vents accompagne !

 

Refrain

 

Ses ailes tournent à tous vents

Ainsi que beaucoup de cervelles !

Mais ces têtes là bien souvent

Font moins bonne besogne qu'elles !

C'est ma farine qui nourrit

La campagne ainsi que la ville

Si je suis un humble ... un "petit"

Je suis pas un "inutile" !

 

Refrain

 

C'est lui le dernier survivant

De tous les moulins du village

Car on ne veut plus maintenant

De ces vestiges d'un  autre âge !

Des vans, des fléaux, des moulins

Adieu l'époque si joyeuse :

La vapeur va moudre les grains

Triés déjà par la batteuse !

 

Refrain

 

Si l'on me trouve un beau matin

Mort dans mon linceul de farine,

Qu'on m'enterre sous mon moulin

Ce sera le mieux ... J'imagine !

Là, sans remords et sans souci,

Oublieux des peines cruelles

Je dormirai mieux à l'abri

De la croix blanche de ses ailes !

 

Refrain