| Voir 1882 | ||
|
|
|
labours, moissons, battages et anecdotes en 1888 |
|
C'est où le moulin de Chauffour ? Évolution de la coiffe beauceronne Ça s'est passé près de chez nous Quel temps fait-il chez nous ? Cette page a été mise à jour le 06-11-2012
|
|
En 1888 acheter une faux , c'était du sérieux : Les journaux agricoles faisaient régulièrement le point sur cet outil en témoigne l'article qui suit.
"Les bonnes et les mauvaises faux" Extrait de la "Gazette du village" Nous recevons la communication suivante que nous nous faisons un plaisir d'insérer. J"ai été très satisfait de voir la Gazette consacrer un petit article, dans son numéro du 3 juin dernier, aux bonnes et mauvaises faux, parce que le choix de ces instruments est une chose importante. Je vous apporte à mon tour le résultat de mes observations sur une question qui intéresse à si haut point tous les faucheurs. Voici comment je procède quand j'achète une faux pour moi ou pour un ami : la faux étant suspendue à un fil par le milieu de la queue ou par la poignée, je la fais résonner le plus faiblement possible en frappant tout doucement à petits coups le long de la lame avec un corps dur quelconque. Pour moi, tel est le son, telle est la faux. Si le son est élevé, clair et argentin, la faux est bonne. Si au contraire, le son est grave, sourd comme celui d'une feuille de tôle, la faux ne vaut rien. J'insiste sur les mots : élevé et grave, car, dans l'espèce, il est souvent difficile à une oreille non exercée de bien saisir les sons que donne une faux. Dans le cas où deux faux donneraient un son également aigu, il faut prendre de préférence celle dont la sonorité se produit plus longtemps. Afin d'avoir le temps de choisir, je me rends toujours chez le marchand au jour où il y a peu de monde, et je tiens toutes ses faux toutes ces faux depuis la première jusqu'à la dernière, en les classant en deux catégorie, d'après le son qu"elles rendent : d'un côté à son élevé, de l'autre à son grave. Je reprends celles de la première catégorie et je les classe en éliminent les sons graves et en ne conservant que les sons les plus aigus, et ainsi de suite. Quand il ne reste plus qu'une douzaine de faux, qui sont toutes excellentes, surtout si j'ai fait plusieurs triages successifs, je m'occupe alors de choisir la faux la plus légère et celle dont la forme me plaît davantage. Et, en avant ! avec cet instrument-là je peux faucher en bande sans craindre pour mes talons.
Eh ben didon en 1888 c'était queque chose, je vois la gueule du vendeur aujourd'hui, "et avec ça j'vous fait un paquet cadeau". |
|
Les jardins des écoles primaires. Le ministre de l'instruction publique vient d'adresser aux préfets une circulaire pour leur rappeler que, dans le but de développer par tous les moyens l'enseignement agricole et horticole dans les écoles primaires rurales, désormais aucun plan d'école primaire rurale pour la construction de laquelle le concours de l'État est sollicité, ne serait accepté si ce plan ne présentait pas de jardin, soit annexé à l'école, soit à proximité du maître et des élèves. |
||
|
Un autre article dans une autre revue agricole : "Les bonnes et les mauvaises faux" Lorsqu'on veut acheter une faux, il est important de savoir comment on peut s'assurer de sa qualité. Il arrive souvent, en effet, qu'une faux mal trempée est dure à certains endroits, molle ailleurs et, au bout d'un certain temps, les lames sont festonnées et ont un tranchant inégal. Ce défaut provient encore de la nature de l'acier ou du fer employé dans la fabrication. Pour s'assurer si la faux est bonne et d'égale résistance partout, on frappe à petits coups avec le tranchant d'un couteau contre le taillant ; par l'impression que le couteau y laissera, on peut juger de la qualité de l'outil. A défaut de couteau, une petite lime douce, la pierre à aiguiser, montrent aussi les défauts. Avec les faux irrégulières, il est utile de marquer d'un coup de poinçon les endroits mous et les endroits durs; et de cette façon on battra à sec les parties dures et on mouillera avec de l'eau froide dans les parties molles. Les coups frappés à sec détrempent la lame et l'adoucissent; l'eau froide lui donne une trempe plus dure. |
||
|
Voir aussi les photos anciennes de 1876, 1889, 1896, 1902, 1905, 1906, 1907, 1908, 1910, 1911, 1915, 1917, 1918, 1919, 1921, 1922, 1923, 1926, 1927, 1928, 1930, 1931, 1932, 1933, 1934, 1935, 1936, 1937, 1939 1946. |
||