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Cette page a été mise à jour le  06-11-2012

Utilisation d'un moteur à huile lourde pour activer la batteuse

 

 

 

 

 

 

Le moteur à huile lourde remplace maintenant la locomobile à vapeur

 

 

 

       
       
 

     
       

Le remplacement des crampons usés des roues motrices

Les roues en fonte, utilisées sur les faucheuses, javeleuses, de tracteur ou à chevaux, arracheuses de pommes de terre sont pourvues de crampons venus de fonte avec la roue.

Ces crampons sont  placés d'équerre entre eux, c'est-à-dire que la jante extérieure à un crampon central faisant le tour de la roue. Puis, à droite et à gauche de ce crampon sans fin, partent en position alternée et à angle droit, des petites nervures de deux à trois centimètres de long.

En raison de la charge supportée par ces roues, de leur usure incessante sur les chemins et dans les champs, de l'effort exigé tels pour actionner ou relever suivant l'instrument, ces crampons qui lui assurent l'adhérence s'usent assez rapidement.

Quand la jante, à son tour, a subi une usure accentuée, le cultivateur, craignant alors qu'une casse se produise, fait cercler par son forgeron les roues à l'aide de deux petits fers de 35 ou 40 millimètres de large et de 8 à 10 millimètres d'épaisseur.

Certes, cette combinaison a sa valeur technique pour rendre à la roue une solidité que l'usure lui avait fait perdre, mais la question d'adhérence n'est pas résolue, au contraire.

Il s'ensuit que, très souvent, les machines à roues munies de ces bandages ont tendance à patiner, en cas de résistance due au travail de glissement sur la mousse des prés, etc. Généralement, le propriétaire s'en prend à l'état général de la machine, qui souvent, ne vaut guère mieux que les roues avant leur cerclage. Mais, il ne pense pas qu'à la défectuosité des roues qui, étant réparées, doivent agir comme jadis.

Il faut, cependant bien se persuader que, si le constructeur a mis des nervures sur les roues et a compliqué de ce fait le travail de moulage, ce n'est pas pour le plaisir de décorer les pièces de la machines par ces nervures. Ce principe de crampons à sa pleine valeur et, depuis cent années que les constructeurs de faucheuses l'emploient, il n'y a pas à douter que leur rôle soit indispensable. Ce fait est surtout constaté sur les roues de charrue de tracteur. Elles sont munies de nervures semblables et, lorsque ces dernières sont usées, la roue, au moyen de l'appareil du relevage, se met à glisser sur le sol et le relevage de la charrue ne s'effectue que par une série d'essais successifs.

La réparation pour le remplacement

Elle peut être effectuée dans toute ferme disposant d'une machine à percer.

La figure 1 représente une roue dont la jante usée a été percée d'une série de trous disposés d'après l'ordre suivant : du côté opposé à la nervure usée, on fait un trou ; c'est-à-dire que la nervure de côté se trouvait primitivement en prolongement des pièces A1, A2, etc. ; donc du côté droit de la jante. Mais, comme cette nervure usée a toujours quelques petits bossages, lors du début du perçage la pointe de la mèche pourrait être déportée. Cela n'a qu'une importance médiocre, certes ; mais, cependant, il est préférable de percer sur une surface unie.

Donc, les trous pour les pièces B1, B2, etc. ; seront faits du côté droit de la jante et en prolongement de l'ancienne nervure située du côté gauche.

Ce perçage de jante sera effectué avec une mèche de 10 millimètres ; les tiges filetées de ces crampons-boulons ayant 10 millimètres de diamètre. Puis, avec un petit burin (ou ciseau à froid) affûté à la meule, à défaut d'un petit bédane, on effectuera, à chaque trou, du côté du centre de la jante, une entaille de la dimension de l'ergot de ces boulons. Ces derniers seront ensuite montés dans la position indiquée et l'écrou sera serré avec soin sur l'intérieur de la jante. On introduire préalablement dans la tige du boulon, une rondelle de sûreté. On peut encore se procurer, dans le commerce, des crampons simples, mis en zig-zag (figure 2), dont l'œil A va dans le trou A1 et l'œil B dans le trou B1.

L'œil A de la nervure suivante s'ajuste sur l'œil B de la première nervure et son œil B se place dans le trou A2 et ainsi de suite. Il faut que la nervure centrale de la roue ne soit pas un obstacle ; sinon, il faut limer au passage de la nervure mobile. Il en faut environ 15 à 16 par roue, suivant leur grandeur. Enfin, des crampons (figure 3) se placent aux lieu et place des anciennes nervures de fonte, les trous A et B étant de côté. Les monter des préférence avec boulons.

Signé COUSSINET

Figure 1

Les petits crampons forgés A et B sont placés en sens inverse des nervures de la jante, nervures dont on ne voit plus que la trace.

Figure 2

Nervures placées en zig-zag, l'œil A de la deuxième nervure se plaçant sous l'œil B de la première et ainsi de suite

Figure 3

Nervure analogue à celle de la fente qu'elle recouvre, en raison de son évidement intérieur.

Voir aussi les photos anciennes de  1876, 1888, 1889, 1896, 1902, 1905, 1906, 1907, 1908, 1910, 1911, 1915, 1917, 1918, 1919, 1921, 1922, 1923, 1926, 1927, 1928, 1930, 1933, 1934, 1935, 1936, 1937, 1939 1946.