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Cette page a été mise à jour le  03-12-2012

 

Main d'oeuvres des prisonniers de guerre

Courrier des Préfets aux Maires des communes

Préoccupé d'assurer les travaux agricoles, le Gouvernement doit comme l'année dernière, mettre un certain nombre de prisonniers de guerre à la disposition des Préfets. Le chiffre sera proportionné tant aux besoins du département qu'au nombre des prisonniers disponibles.

J'ai l'honneur de vous prier de me faire connaître d'urgence par télégramme, après avoir consulté le Comité d'action agricole, le nombre de prisonniers de guerre que votre commune demande à occuper, l'époque et la durée de l'utilisation.
Ces prisonniers, dont la garde est assurée militairement, seraient placés sous votre direction, ils seraient mis à votre disposition par équipes de 20 minimum pouvant être fractionnés pour le travail, si les circonstances et la disposition des lieux ne diminuent pas l'efficacité de la surveillance.
Les communes auraient à assurer leur logement dans des locaux de surveillance facile et assez vastes pour recevoir la totalité ou des fractions importantes du détachement et feraient assurer leur nourriture par les employeurs.

La rémunération à payer par les employeurs serait de 0,40 à 0,60 francs par jour, suivant le travail produit.

Le personnel de garde militaire, comprenant habituellement, dix gardiens, devra être logé dans un local contigu à celui des prisonniers ou assez voisin pour rendre la surveillance facile. Sa nourriture est à la charge de l'autorité militaire mais, à raison des difficultés de ravitaillement, elle doit être assuré complètement par les municipalités ou les employeurs, contre remboursement par les corps d'une indemnité égale au prêt franc qui est environ de 1,05 francs par homme et par jour.

 

Le Crapaud (entrefilet rencontré dans la presse agricole)
Le docteur Phisalix a entrepris la révision du procès du crapaud, depuis longtemps voué au mépris public, pour des méfaits dont il n'était nullement coupable et il n'est que juste, après ses explications, que chacun, selon ses moyens, contribue à la réhabilitation de l'innocent batracien.
Non seulement son venin est sans danger pour l'homme, mais il pourrait être utilisé dans le traitement de certaines maladies (affections cardiaques et musculaires).
Cet animal est, en outre très utile à l'agriculture par son appétit formidable qui le porte à dévorer d'innombrables quantités de larves d'insectes, chenilles, limaces, et les hannetons et les sauterelles, sans oublier les petits rongeurs.
Le cultivateur doit donc laisser en paix et protéger même le crapaud, qui fait sur ses terres, une hécatombe d'animaux nuisibles à ses récoltes.

 

 

Voir aussi les photos anciennes de  1876, 1888, 1889, 1896, 1902, 1905, 1906, 1907, 1908, 1910, 1911, 1917, 1918, 1919, 1921, 1922, 1923, 1926, 1927, 1928, 1930, 1931, 1932, 1933, 1934, 1935, 1936, 1937, 1939 1946.